24 octobre 2017 admin 0Comment

Les startups constituent une branche particulière dans l’économie de nombreux pays. Il suffit de voir l’importance qu’elles ont dans la croissance des régions comme celle de l’Île-de-France pour le comprendre. Pour arriver là où ils en sont actuellement, les incubateurs et accélérateurs franciliens ont dû trouver les meilleurs afin de mieux compléter leurs équipes. Mais comment ces structures ont-elles pu mener à bien le recrutement de leurs premiers salariés ?

Trouver les talents là où ils sont les plus actifs

Si les techniques d’embauche des startups dans certaines métropoles ont un si grand succès, c’est avant tout parce que les responsables RH ont bien compris que la relation recruteur-candidat a évolué. Le numérique semble avoir apporté une révolution radicale dans le monde du recrutement si bien qu’il est devenu nécessaire d’adopter de nouvelles stratégies. De nombreuses structures ont fait appel aux services d’un consultant. Il suffit de contacter un chasseur de têtes sur Recrutea.fr pour bénéficier d’un accompagnement spécialisé pour les entrepreneurs qui débutent dans le domaine.

Les outsourceurs disposent des compétences et savoir-faire requis pour mener à bien chaque campagne. Ils savent pister les talents et les dénicher là où ils sont. Les méthodes des sourcing utilisées font appel à tous les canaux et les plateformes existants.

En plus des habituels CVthèques, les professionnels exploitent les réseaux sociaux et les outils modernes (Hiretual, Page Monitor et Lusha en sont quelques exemples) pour identifier et rechercher proactivement les profils adéquats. Les digitales natives, qui sont les plus prisées, sont très actives sur le web. Les chasseurs de têtes se basent alors sur le recrutement digital ou mobile afin d’attirer leur attention. Ainsi, les applications ou sites innovants utilisés fréquemment par les jeunes seront pris en compte dans les stratégies.

Choisir le bon contrat

D’une certaine manière, les startups fonctionnent de la même façon que les PME et TPE. D’après les chasseurs de têtes, la structure se limite à des postes-clés et à très peu d’embranchements. Cet aspect peut être perçu comme un avantage puisqu’il sera facile d’identifier les principales caractéristiques de chaque poste et ainsi d’opter pour le type de contrat le plus adapté. Tout dépendra aussi des besoins des activités. Les travaux des incubateurs sont souvent orientés vers la conception de nouvelles plateformes ou d’applications et donc de compétences stables. Les agences spécialisées dans la relation client ont la possibilité de recourir à un système plus souple.

Dans tous les cas, il est toujours utile de savoir qu’un CDD (contrat à durée déterminée), bien que permettant de changer fréquemment d’agents, sera plus couteux sur le long terme. Les congés payés et l’indemnité de précarité seront à régler à la fin de l’accord. Qui plus est, il faudra aussi tenir compte des nouveaux éléments que la nouvelle réforme du droit du travail va apporter. Le CDI (contrat à durée indéterminée) est une option plus intéressante quand il s’agit d’un projet de longue haleine. Ce sont surtout les entrepreneurs qui arrivent à se positionner sur plusieurs années d’activités qui privilégient cette formule.

En France, les jeunes firmes peuvent également bénéficier des dispositifs aidés si leur budget ne leur permet pas de recourir aux solutions précédentes. Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation permettent de réduire les charges sociales et autres contributions. En dernière option, les dirigeants pourront toujours prioriser le travail à temps partiel ou le freelance, des formes de collaborations qui intéressent aussi de nombreux demandeurs d’emploi.