Au fil de nos journées que nous nous voyons pas passer, il y a toujours une question que tout entrepreneur a déjà pu ce poser : dois-je prendre une assistante ou non? A cette question relativement « éternelle » si pour un entrepreneur, je vais tâcher d’y répondre en évaluant les pour et les contre.
Oui, l’assistante est obligatoire
Concrétement, il apparait évident qu’une assistante est un véritable plus pour son quotidien. Pour ma part, j’estime qu’il faut en premier lieu lui donner toutes nos tâches répétitives et dépourvues de réel impact d’un point de vue stratégique. Cela concerne donc la gestion de ses réunions, la gestion de son agendas, les prises de RDV, la préparation des devis ou encore les réservations de trains, de bureaux ou de restaurants pour les RDV avec les clients et autres juteux prospects.
Dans bien des pays, ce type de profil, à savoir d’assistante virtuelle, est très répandu, c’est notamment le cas à Hong-Kong, à Singapour, mais aussi chez nos amis Britanniques. La dénomination est souvent la suivante « company seretary » ou « corporate services ». Stop aux anglicismes!
Au fil de la journée, cela permet d’utiliser son cerveau uniquement pour des tâches à forte valeur ajoutée, celles qui ont un impact évident sur le chiffre d’affaires. l’argent reste la clé de voûte, et ce, qu’on le veuille ou non, alors oui à l’embauche d’une assistante!
Non, l’assistante n’est pas forcément obligatoire
Clairement, il s’agit d’un plus qui peut permettre de réduire l’intensité ET la longueur de ses journées. Toutefois, je ne suspens certain que tous les entrepreneurs ont vocation à nécessiter une assistante virtuelle pour gérer son petit agenda et son courrier. Concrètement, j’estime qu’il faut atteindre un certain CA et avoir déjà 3 ou 4 salariés (ce qui n’est pas le cas de la majorité des entreprises pour rappel…).
En effet, que ce soit pour cette question d’assistante ou non, je trouve qu’il y encore trop d’entrepreneurs qui « créent » (ou croyant créer..) parce que cela est une mode, cela fait super cool auprès de leur entourage…Mais créer une boîte, c’est tout sauf une sinécure à Juan-Les-Pins! C’est du boulot, des nuits à cogiter, des journées à définir la stratégie du mois prochain et pas mal de stress…
En ce sens, je voulais tirer une sonnette d’alarme pour dire qu’entreprendre, et donc grandir via l’embauche d’une assistance, est avant tout un sacerdoce, une vocation et un ADN. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais n’hésitez pas à me le dire en commentaire!
Nous nous sommes écartés du sujet de départ, mais cela fait du bien!