La plupart des avocats deviennent avocat, bien que la formation ne soit pas adaptée à cette profession. Les jeunes avocats sont confrontés à des défis auxquels personne ne les a préparés. 

Que vous soyez un jeune avocat salarié, fondateur de votre propre cabinet d’avocats ou un avocat de deuxième ou troisième année dont le développement stagne : les conseils suivants vous aideront à augmenter votre propre potentiel. Parce que ce ne sont souvent pas principalement les compétences juridiques qui déterminent le succès ou l’échec du travail d’un avocat.

1. Communiquez clairement

Que veut le client ? Les débutants restent souvent bloqués dans leur réflexion d’examen, écoutent le problème d’un client, puis commencent à enquêter calmement sur la situation juridique. 

Ensuite, ils écrivent, souvent avec des avis d’experts, une longue lettre au client, qui est certainement juridiquement convaincante, contient de nombreux paragraphes, au mieux des notes de bas de page et cite la loi foncière prussienne générale – et ne fait rien pour le client. Il lit la lettre et reste perplexe. La réponse à sa question est soit cachée entre la jurisprudence citée et les imprimés du Bundestag, soit totalement absente.

Les textes juridiques, en particulier ceux pour les profanes (et c’est-à-dire la majorité des clients) ne s’aggraveront pas s’ils ne couvrent pas immédiatement la question pertinente. Il est important de se concentrer sur l’essentiel. 

En règle, générale, une lettre moyenne au client (à moins qu’il ne soit pas commandé un problème particulièrement complexe ou commandé une analyse d’expert) ne doit pas contenir plus de trois à cinq nouveaux aspects. Le principe de guérison s’applique : « Si ce n’est pas simple, ce sont des conneries. »

2. Trouvez votre succursale

Il y a une grande différence entre le domaine du droit et l’industrie. Quiconque est techniquement intéressé par le droit de la construction n’est toujours pas entre de bonnes-mains sur le chantier.

Contrairement à ce qui est enseigné au cours des études et dans le cadre du stage juridique, un avocat travaille souvent au moins principalement dans le même secteur. Chaque branche économique a ses propres particularités : qu’il s’agisse de certains processus, de formes organisationnelles, d’acteurs importants ou d’un langage propre à chaque branche.

Il en va de même pour les normes juridiques de la succursale. Si vous l’aimez juridiquement, clair et structuré, vous n’aurez pas beaucoup de plaisir avec une industrie subdivisée comme la santé.

Le danger d’attraper la mauvaise branche fonctionne dans les deux sens : si vous aimez l’art et que vous souhaitez travailler en tant qu’avocat dans le secteur de l’art, vous pouvez rapidement vous ennuyer de la morosité des contrats de droit civil dans le droit des ventes (même s’il s’agit de peintures).

Quiconque sait non seulement quel domaine du droit lui convient, mais aussi quelle branche lui convient le mieux peut prendre rapidement une décision concernant son cheminement juridique.

3. Trouvez votre créneau

Tout le monde aurait dû se rendre compte maintenant que la spécialisation est le meilleur moyen de réussir sur le marché légal. Cela est déjà démontré par le grand nombre d’avocats spécialisés, qui ne cesse de croître. Une telle qualification supplémentaire est indispensable aujourd’hui et chaque jeune avocat devrait avoir pour objectif d’avoir le titre dans sa poche à temps après trois ans d’avocat. 

Étant donné que le marché juridique en Allemagne est aussi vaste que la vie économique elle-même, il est logique qu’il y ait encore suffisamment de place pour d’autres sous-spécialisations dans les disciplines classiques de l’avocat spécialisé.

Avec un grand succès, certains avocats en médecine se concentrent uniquement sur les dentistes ou les pathologistes de leurs clients, certains avocats en responsabilité civile ne représentent que des architectes. 

Pour l’illustrer avec un exemple délibérément standard : même ceux qui plongent dans la loi sur les abeilles universellement inconnue trouveront leur niche , correctement fait, trouveront sûrement leur gagne-pain dans la clientèle au fil des ans avec des centaines d’apiculteurs, d’associations apicoles et de producteurs de miel.

Une fois que vous avez choisi une industrie, la meilleure chose à faire est de développer votre propre noyau de marque dans une zone secondaire qui ressemble à un étang qui n’a pas encore été pêché par tout le monde. En particulier pour les jeunes avocats, salariés, des mandats apparemment ingrats tombent parfois dans des cabinets d’avocats, qui concernent des problèmes qui peuvent être généralisés – et à partir desquels leur propre niche à long terme et durable peut-être construite.

4. Publiez et recherchez la grande apparence

Le droit est un jeu de langage, en particulier dans la profession juridique. Si vous avez choisi une industrie et un créneau, il est important d’attirer l’attention sur vous-même sur le marché existant.

Vous pouvez tirer parti des multiplicateurs spécifiques à l’industrie : de nombreux médias, petits et grands, en particulier sur Internet, sont satisfaits des articles et évaluations juridiques. Il peut s’agir de blogs, de sites d’actualités, de revues spécialisées, mais aussi, par exemple  de chaînes YouTube. 

Puisque vous écrivez ou parlez pour un public non-légal, aucune ne note de bas de page ou autre formalité académique ne doit être conservée- ce qui réduit à son tour l’effort.

Si vous n’avez pas de contacts avec les multiplicateurs au début, écrivez-les ou tenez-vous à la table de conférence lors de la conférence. Une fois les cartes de visite échangées, vous écrivez un e-mail de suivi le lendemain. Ou vous pouvez créer votre propre plateforme immédiatement : il n’a jamais été aussi facile de publier vos propres positions qu’aujourd’hui. 

Par exemple, votre propre blog de cabinet d’avocats n’est peut-être que la première étape. Il est également conseillé de commencer vos propres conférences tôt. Les questions juridiques concernent les gens, qu’ils le veuillent ou non. Une conférence juridique se trouve toujours dans la plupart des congrès et conférences. 

Surtout lorsqu’il s’agit de sujets de pointe, les multiplicateurs tels que les éditeurs, les banques, les conseillers fiscaux, les associations, les consultants en gestion et bien d’autres sont intéressés à laisser briller l’obscurité juridique lors d’événements. 

Quiconque se positionne ici et convainc par de bonnes apparences obtiendra une portée inimaginable pour ses conseils juridiques. Pour plus des informations, vous pouvez contacter notre équipe conseil juridique gratuit .