A cause du matraquage fiscal dont nous sommes les victimes (et cela ne va pas changer de sitôt…), nous avons tous pensé à un moment ou à un autre à partir, ou, créer une entreprise dite offshore. je vous propose un petit guide pour mieux comprendre les avantages, les aspects légaux et les possibilités offertes aux entrepreneurs.
Une entreprise offshore, c’est quoi?
Commençons donc pas le début afin de mieux comprendre la mécanique d’une entreprise offshore. Il s’agit d’une société dont le travail effectif n’est pas réalisé dans le pays où son siège social est enregistré.
Par exemple, vous pouvez créer une entité dite offshore à Singapour sans pour autant y mettre les pieds, mais tout en profitant de la douceur de son système fiscal. Dans l’immense majorité des cas, il s’agit d’entreprises dédiées aux services et au web. En effet, les entreprises dédiées à l’import-export ont d’autres solutions pour payer moins de taxes.
Quels sont les avantages d’une société offshore?
L’avantage numéro 1 est bien évidemment fiscal…Car en matière d’optimisation fiscale, il n’y a rien de mieux pour payer le moins d’impôts et autres taxes possibles.
A titre d’exemple, il n’y a PAS d’impôt ou de taxes en tous genres (dont la TVA) à Hong-kong! Il en est de même pour les dividendes…donc pas besoin de vous faire un dessin!
Aussi, l’avantage est réel pour les grosses structures pouvant défiscaliser à gogo dans ces pays en installant un bureau et une assistante virtuelle! Idéal pour créer de la « substance » (= des preuves d’une activité locale) sans se faire prendre et tout en payant TRES PEU de taxes!
Quels sont le pays les plus généreux en matière de offshore?
Malgré les nouvelles règles en place de l’OCDE (le fameux CRS – échange automatique des données), les pays se livrent une réelle bataille pour attirer les entrepreneurs désireux de mettre quelques sous de côté. J’avais réalisé des demandes chez des experts financiers à Hong-Kong, à Singapour et à Dubai pour voir les possibilités, et surtout les coûts.
Franchement, le deal proposé par les « optimisateurs » de Hong-Kong était séduisant : pas de taxe, 0 impôt, un assistant clé en main et ils s’occupaient de tout de A à Z (déclaration de revenus, déclaration de taxes, assemblée annuelle, etc…). Je n’avais qu’à y aller pour signer les papiers et pour ouvrir les comptes bancaires (il faut y être physiquement).
Concernant les offres de Singapour et de Dubai, il y avait matière à dénicher une belle stratégie fiscale, mais le coût était plus élevé et les autorités moins généreuses (plus de papiers, plus de contrôles,…). D’ailleurs, j’ai bien eu raison de ne pas choisir Dubai, car le vent a tourné depuis et les signaux d’alarme se déclenchent systématiquement!
Au final, je n’ai pas choisi cette solution, car je souhaitais dormir sur mes 2 oreilles! En effet, si vous possédez un compte bancaire à l’étranger, il faut le déclarer auprès du Trésor Public!